Mon parcours

En quelques mots:

Je suis nageur, aventurier et utopiste, connu notamment pour être le plus jeune Français à avoir traversé la manche à la nage en 2018, pour avoir descendu les 784 km de la Seine à la nage et en autonomie en 2021, ainsi que pour mon engagement sur les questions sociétales.

D’abord nageur et compétiteur dans les bassins depuis mon plus jeune âge, je découvre la nage en eau libre à l’âge de 15 ans. Je participe à plusieurs courses en eau libre partout en France, terminant notamment second cadet sur le 25km des Championnats de France en mai 2018. Le 24 juillet 2018, je deviens le plus jeune français à avoir traversé la Manche à la nage à 16 ans.

Après cette expérience, je me tourne peu à peu vers l’aventure. Trois ans plus tard, le 24 juillet 2021, je deviens le premier à avoir descendu les 784 km de la Seine à la nage en complète autonomie.

Ma passion pour la nage en eau libre et l’aventure m’a rapproché de la nature et a développé mon intérêt au sujet des questions environnementales. J’ai donc décidé d’arrêter mes études pour consacrer mon temps à des fondations de défense des milieux naturels.

Aujourd’hui, je mène une double démarche. D’un côté interpeller et pousser au débat sur des questions peu ou mal abordées comme l’abstention, la consommation, la perte de notre lien avec la nature, du temps pour soi, la santé physique et mentale. Dans l’idée amener une réflexion globale sur le dysfonctionnement de notre système.

D’un autre, je cherche à amener progressivement les gens vers un mode de vie naturellement écologique et fraternel, dans lequel notre richesse est avant tout dans notre spiritualité, nos liens sociaux, notre temps, notre contact avec la nature et ce qui nous entoure. Au travers d’actions concrètes comme les « rand’eau » ou la création d’éco-lieux.


Ce que je défends

Ma prise de conscience…

J’ai grandi depuis mon plus jeune âge dans un milieu très politisé. Mon père est un ancien conseillé de Lionel Jospin et de Martine Aubry et député de 2012 à 2017. Ma mère est l’actuelle maire de Paris et ancienne première adjointe de Bertrand Delanoé de 2001 à 2014. J’ai donc été confronté très jeune à la réalité du système et de la politique.

Au cours de mon adolescence, je prends peu à peu conscience de ce qu’implique mon affiliation à deux personnalités politiques et de la forte contradiction entre mes valeurs et les avantages que m’offrent cette situation. À l’âge de 16 ans, pendant la préparation de la traversée de la Manche à la nage, je rencontre Sébastien Payet, un coach mental qui enseigne la méthode Wim Hoff. Cette rencontre m’ouvre à la spiritualité, à l’écoute du corps, la connexion avec la nature et marque le début de ma remise en question du système. Je décide alors d’allier mon goût du sport et de l’aventure et la défense de causes importantes à mes yeux. J’engage par la même occasion une réflexion de fond sur les problématiques de notre système que j’observe depuis petit.

D’abord, un parcours associatif :

Au delà de la performance sportive, mon projet de traverser la Manche à la nage avait pour but d’aider les plus démunis. J’ai donc reversé l’argent de mon Crowdfunding et de mes sponsors à l’association « Les reflets de l’eau ». L’association aide les femmes et les enfants à apprendre à nager, en France et au Sénégal. Chaque année, elle aide le club « Les dauphins d’Ngor », donnant des maillots de bains, lunettes et fournitures pour les enfants. Elle suit aussi l’évolution des nageurs locaux, et organise chaque année une traversée, entre Dakar et la presqu’île d’Ngor (de 600 à 800m de long selon la marée).

En septembre 2018, je suis donc parti au Sénégal avec une dizaine de membres de l’association, pour aider à l’organisation de cette traversée à laquelle 300 locaux ont participé. Cette année là, la mission consistait à encadrer la traversée et à préparer les maillots, bonnets de bain, médailles et fournitures distribuées aux femmes et aux enfants. Le dernier jour, tous les membres de l’association ont participé à une course de 6km entre Dakar et Gorée. Amadou N’Diaye – ex-tenant du titre – , Paul Reuillon et moi, sommes arrivé respectivement second, quatrième et sixième de la course, sur plus de 600 participants. L’expérience et le décor étaient magnifiques, mais l’eau était un mélange de gazoil, d’essence et d’eau salée, garni de sacs et de bouteilles en plastiques.

L’édition 2019 c’est tout aussi bien voire mieux passée, plus de 400 nageurs ont participé à notre traversée, les locaux nous ont offerts des moments inoubliables, notamment une danse sur la plage d’N’gor avec tous des membres du club. Amadou à remporté la course, Paul s’est classé 3ème et moi 21ème.

Pour l’anecdote, en 2018 j’ai participé à la course avec une blessure au poignet, et en 2019 je suis tombé malade la veille de la course et je n’avais rien avalé d’autre que du spasfon depuis 24h, le résultat en témoigne, on va plus vite avec un bras en moins qu’avec la tourista

Les reflets de l’eau, Plage d’N’gor, 2018
Traversée Dakar/N’Gor, 2018
Distribution de maillots, lunettes de bains, fournitures et livres, N’gor, 2019

Des fondations de protection de l’environnement…

Mon expérience du monde associatif à Dakar m’a donné envie de pousser l’expérience plus loin. Après avoir passé le Bac, j’ai décidé m’engager auprès de la fondation Tara Océan.

Tara est un bateau qui sillonne le monde depuis 2006. C’est une référence en terme de recherche et de protection des océans. On leur doit un bon nombre de découverte sur les coraux, le plancton, l’origine plastique dans les océans et la fonte des glaces. Leur dernière mission, en 2019, consistait à étudier l’origine du micro-plastique, en remontant des fleuves Européens. Depuis petit, je rêvais de monter à bord, donc j’ai saisi l’opportunité de travailler avec eux sans hésiter.

J’ai commencé par animer une exposition sur le micro-plastique pour les scolaires et j’ai continué en faisant visiter le bateau au public. L’objectif des visites était à la fois de présenter l’histoire du bateau, mais aussi de sensibiliser les visiteurs aux enjeux environnementaux actuels en reprenant les diverses découvertes du bateau. L’expérience était enrichissante, j’y ai appris à parler d’écologie avec précision auprès d’un public exigeant. Je me suis imprégné de l’expérience et des connaissances des marins.

Lors d’une visite du bateau Tara, mai 2020
A bord de Tara, Juillet 2020

Après cette expérience, j’ai décidé d’arrêter temporairement mes études de physique/philosophie, pour consacrer mon temps à des associations écologiques. Je suis donc entré à la fondation GoodPlanet, d’abord en tant que bénévole, puis pour y faire mon service civique.

La fondation GoodPlanet possède un domaine, sur lequel elle organise des évènements autour de la biodiversité et du développement durable. La fondation accueille des conférences, des concerts, des cours de cuisine, des activités de sensibilisation pour les enfants, des exposition et festivals écologiques en tout genre.

Mon rôle était d’aider à la préparation et la bonne tenue des évènements, en animant le réseau de bénévole. L’expérience était très différente de celle de Tara. il s’agissait moins de faire de la sensibilisation mais la variété des activités et mes discussions avec l’équipe m’a beaucoup appris et m’a permis d’élargir mes connaissances sur la biodiversité et les questions d’éthique. Cette expérience m’a aussi fait réfléchir au message que je veux transmettre dans mes projets et sur la manière de le faire.

L’envie d’aller plus loin…

Je tire de ces expériences un bilan mitigé, j’ai beaucoup appris sur les enjeux actuels, mais après avoir expliqué à des centaines de personnes l’ampleur du problème écologique, je comprends que ce discours n’amène rien de constructif et contribue au déni de certains et à l’anxiété d’autres. Deux émotions qui ne poussent pas à l’action.

Je décide donc de changer de discours. Ce n’est plus : « Regardez le problème dans le blanc des yeux jusqu’à ce qu’il vous terrifie », mais : « Voyez à quel point nous serions plus heureux en vivant autrement ». C’est la dernière chose que j’ai apprise lors de mes expériences associatives, un autre monde est non seulement possible, mais surtout désirable.

L’objectif de ma descente de la Seine à la nage était donc montrer à quel point il est souhaitable de vivre plus simplement, en connexion avec la nature et notre corps. Loin de la société de consommation et de ses travers. Ce défi marque aussi un tournant dans ma démarche, je décide de le médiatiser pour transmettre ce message au plus grand nombre.

Ma compagne Denise Daries entreprend de m’aider dans cette optique, nous réfléchissons dès lors ensemble au fond et à la forme des différents sujets que nous abordons.

Samois-sur-Seine, 22 ème jour d’aventure
Val-de-Reuil, des élèves et des habitants se sont rassemblés dans un éco-lieu pour me soutenir lors de mon passage, 39ème jour d’aventure
Accueil chaleureux et courte conférence lors de mon passage à Alfortville, 28 jours après le départ

Notre message passe sur les réseaux sociaux, mais aussi par divers évènements organisés lors de mes passages dans les villes clés (Paris, Rouen, Le Havre), au cours desquels auront lieu des conférences et une exposition itinérante composée de photographies de la Seine de François Guillotte – un photographe passionné ayant décidé de me suivre pour photographier mon défi – et moi-même. Enfin, un documentaire, « La Seine à la nage » est tourné, il paraîtra en avril 2022 sur Apple TV.

Au delà de la médiatisation, Je rencontre des centaines de riverains tout au long du fleuve, avec qui je discute des enjeux que je soulève. Aussi bien des habitants que des intéressés, des maires de villages et de villes, des spécialistes de la Seine et des enjeux environnementaux…

Je suis aussi invité dans de nombreuses classes allant du primaire au post-bac pour vulgariser les enjeux environnementaux lié à la seine et organiser des activités créatives pour faire participer les plus jeunes à l’élaboration de solutions.

L’un des principaux enjeux de La Seine à La Nage était la baignade en Seine, qui est règlementée très strictement dans plus de 340 communes et 13 préfectures. Nous avons donc passé plus d’un an à batailler pour obtenir l’autorisation de nager (ce que je souhaitais bien évidemment obtenir sans l’aide de ma mère).

Cela m’a permis approfondir ma connaissance des rouages des institutions et des dérives politiques de ces dernières. Finalement, quelques jours avant le départ, nous avons obtenu l’autorisation de nager dans les premiers départements (Côte d’or et Aube), puis les suivants après le départ (départements de l’île-de-France), Puis deux semaines après le départ pour les derniers (départements de Normandie). Ce qui constitue la première autorisation de baignade en Seine sur l’intégralité du parcours depuis le début de la législation lié au fleuve (années 40/50).

repérage de la Seine en kayak, février 2021
Retrouvailles avec Denise, après 49 jours d’aventure

Après cette aventure, nous nous laissons quelques mois pour tirer pleinement l’expérience du défi. Je réfléchis avec Denise à une manière d’aller plus loin dans la démarche. Nous entamons la rédaction d’un livre à deux mains pour raconter notre aventure et tirer les conclusions d’un tel défi.

De nouveaux projets…

Au début de l’année 2022, le documentaire « La Seine à La Nage » (disponible sur l’apple TV) paraît enfin après presque deux ans de travail, ce qui boucle le défi pour de bon.

Dans le même temps, j’entreprends de transmettre mon amour de la nature en créant les rand’eau des stages de natation, bivouac et micro-aventures. Avec cette initiative, je souhaite ramener les hommes vers la nature, ce qui avait quelques années plus tôt grandement contribué à ma propre prise de conscience.

En parallèle, j’entame aussi la construction d’un éco-lieu composé d’une maison autonome, ayant pour but de servir de « maison témoin », pour emmener les curieux expérimenter d’autres modes de vies tout en se tournant vers la nature. Ma démarche est à l’opposé du courant de l’écologie dont je faisais partie lors de mes expériences associatives. Je ne cherche plus à démontrer l’effondrement probable de notre société si nous continuons dans la direction actuelle, mais à montrer qu’un autre mode de vie est possible et désirable.

Bivouac en forêt avec un stagiaire
Stage cueillette en région parisienne

Ma démarche devient alors plus globale, je propose une rupture avec le système actuel, qui n’est selon moi pas réformable à cause de son caractère capitaliste, qui par définition n’amène qu’au repli sur soi, à l’épuisement des ressources et à une rupture avec ce qui crée l’essence de l’homme.

Quelques mois plus tard, pour la présidentielle 2022 je décide de prendre la parole publiquement pour expliquer mon intention de m’abstenir. Je cherche par cette prise de parole à casser le préjugé selon lequel l’abstention signifie le désintérêt de la cause publique.

En effet, ma mère, Anne Hidalgo s’est présentée aux élections présidentielles, mon abstention ne sonne dès lors pas comme du désintérêt, mais comme une forme de rupture avec le système.

Depuis, je multiplie les prises de parole publiques pour montrer que cette rupture n’est pas seulement le signe de la fin inexorable du modèle capitaliste, mais le début d’un autre, plus simple, tourné vers la nature et le bien-être, qui respecte naturellement notre environnement et les hommes.

Ma démarche est donc double, d’un côté interpeller et pousser au débat sur des questions peu ou mal abordées comme l’abstention, la consommation, la perte de notre lien avec la nature, du temps pour soi, la santé physique et mentale.

D’un autre, je cherche à amener progressivement les gens vers un mode de vie naturellement écologique et fraternel, dans lequel notre richesse est avant tout dans notre spiritualité, nos liens sociaux, notre temps, notre contact avec la nature et ce qui nous entoure. Au travers d‘actions concrètes comme les « rand’eau » ou la création d’éco-lieux.

Mon parcours sportif

Mes débuts en natation…

Mon parcours sportif commence à l’âge de trois ans. Je prends mes premiers cours de natation, apprends à nager pour calmer mon hyper-activité et tombe rapidement amoureux de l’eau. Deux en plus tard, en 2006, je rentre au Neptune Club de France, club qui m’a suivi et supporté jusqu’à aujourd’hui. Je fais mes débuts en compétition en 2007 et suis champion de Paris du 50m Nage Libre des moins de 7 ans. Je vais m’essayer à d’autres sports: tennis, handball, football mais je ne peux pas me passer de la natation. Je progresse jusqu’à mon entrée au collège Camille Sée en 2012, dans une classe à horaires aménagés. Cet avantage me permet de nager 6 à 7 fois par semaine, ce qui va me rapprocher des championnats de France.

Des échecs…

Malheureusement, je vais échouer à la qualification en 2013 en terminant 125 ème Français de ma catégorie (les 120 premiers étant qualifiés), puis à 5 dixième de seconde au 200m dos en 2014 (en 2mn 25s pour les connaisseurs), et en 2015 à 3 secondes de la qualification au 1500m Nage Libre (17mn 50s). À la suite de ces échecs, j’ai traversé une grosse baisse de motivation en 2016. Je ne progressais plus et mes rêves de JO semblaient s’éloigner peu à peu. Quand on pratique un sport à haut niveau au collège l’entraînement est au centre de notre vie, on mange sport, dort sport, rêve sport. Mes échecs ont peu à peu laissé mes rêves s’envoler, j’ai même été tenté darrêter la natation. C’est une période difficile à gérer, surtout pour un adolescent qui ne connait pas grand chose d’autre que les bassins.

Championnats de Paris, 2011
100 m Dos, meeting du SFOC, 2017
Compétitions de 2006 à 2017
Traversée de la manche à la nage, 24 juillet 2018
Célébration après avoir traversé la manche en 9h47mn
Ravitaillement lors du 25km des championnats de France
Championnats de nage hivernale

Traversée de la Manche à la nage

En 2017, après une année difficile tant sur le plan sportif que mental, j’éprouve le besoin de me renouveler. Je décide alors de traverser la Manche à la nage sans vraiment savoir dans quoi je m’embarque. Je me laisse un délai d’un an, ce qui est assez faible sachant que je n’ai jamais pratiqué l’eau libre (natation en mer, lac, rivière). Je fais donc mes premiers pas dans cette discipline en nageant un 2500m lors de la coupe de France d’eau libre 2017. J’enchaîne ensuite des distances de plus en plus longues, un 5km à Martigue puis les 3h de la coupe du centre ou je vais nager plus de 12km. Je suis meilleur en eau libre qu’en bassin, ce qui me remotive.

Début 2018, je profite de la pause hivernale (l’eau est trop froide pour les compétitions) pour m’entraîner plus de 9 fois par semaine et travailler avec un coach mental pour améliorer ma résistance au froid. À la fin de l’hiver 2017/2018 je participe au stage de préparation de la traversée de la Manche à la nage, au cours duquel je dois obtenir un brevet certifiant de mon aptitude à nager en eau froide pendant plus de 6h.

Au cours du stage, je vais expérimenter un êtat d’hypothermie extrême (température corporelle à 29,7°). Je prends alors conscience des limites de mon corps et de ses 3% de masse graisseuse, et décide de passer le brevet des 6h en eau froide avec une combinaison. J’ai finalement obtenu le fameux brevet et nagé pour la première fois plus de 25km. Quelques mois plus tard, en mai 2018, je participe au 25km lors des championnats de France, et termine second de ma catégorie en 6h05 remportant ma première médaille aux championnats de France. Le 24 Juillet 2018, je deviens le plus jeune Français à traverser la Manche à la nage après 9h47 de nage.

Rebondir après la Manche…

Comme deux ans auparavant, la fin d’un projet marque un coup au moral et au physique. Mon année 2019 est plus difficile sur le plan sportif, même si je réalise plusieurs podiums lors de la coupe de France d’eau libre, termine 5ème de la course Dakar/Gorée et 52ème des championnats de France toutes catégories sur le 5km. La même année, je découvre le cyclisme et me met à rouler régulièrement.

En début d’année 2020, en soif de nouveaux défis, je décide de rallier Velette-sur-Mer depuis Paris en deux jours à vélo, en plein hiver, ce qui marque un tournant dans ma pratique sportive. Je me tourne peu à peu vers l’aventure, plus dans une idée de maîtrise du corps et de l’esprit que la compétition. Un mois plus tard je participe aux championnats de France de nage hivernale à Samöens (eau à moins de 5°C) et termine 3ème sur le 50m Dos et 5ème sur le 200 Nage Libre.

La Seine à La Nage

Quelques mois plus tard, encore en quête de découverte et d’aventure, je me lance dans la descente des 784km de la Seine à la nage sans assistance. Je me laisse encore une fois un délai d’un an, pour apprendre à vivre en forêt, obtenir les autorisations et me préparer physiquement. En fin d’année 2020 et début d’année 2021, j’enchaîne les expériences en nature, une dizaine de sorties de plus de 3 jours ou plus en autonomie dont l’une d’elles lors du jour le plus froid de l’année (-7° aux abords de Troyes).

Le 6 juin, après plus d’un an de préparation intensive, je me lance dans ce qui doit devenir la première descente de la Seine à la nage en autonomie. Le départ ce situe en Côte-d’Or sur le plateau de Langres près de Dijon, et il me faut 49 jours -au lieu des 52 prévus- pour arriver au bout de ce défi, au Havre le 24 juillet 2021. Ce défi fût de très loin le plus dur physiquement et mentalement de ma carrière sportive. Il marque aussi définitivement ma transition de sportif à aventurier.

Le bonheur : Trois jours avant l’arrivée, j’aperçois enfin Le Havre
Bivouac près de Les Mureaux, 33ème jour d’aventure
Nage dans Paris devant le quai d’Orsay, 29ème jour d’aventure

Gravelman, Forêt de fontainebleau, septembre 2021
affût dans le Vercors accompagné de Simon Couailler, février 2022

Comme après chaque défi, la période qui suit est plus creuse. Je participe quand même en septembre au Gravelman, une épreuve de cyclisme de 350km en région Parisienne que je termine en 14h05, puis à la première édition de la SwimXpérience, une course urbaine mélangeant natation et franchissement d’obstacles où je termine 3ème.

Pour la fin d’année 2021, je décide de me diversifier, je perfectionne mes connaissances et ma pratique de la survie, de l’escalade, de la voile, de la course à pied et du cyclisme pour l’utiliser dans de futurs défis.

En février 2022, je traverse le Vercors en autonomie et m’isole dans une cabane pendant dix jours, dans l’objectif d’observer et photographier la faune sauvage.

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